Le premier rapport du Conseil scientifique de l’OMS appelle à une extension équitable de l’accès à la génomique pour la santé mondiale
Le premier rapport du Conseil scientifique de l’OMS appelle à une extension équitable de l’accès à la génomique pour la santé mondiale
La surveillance génomique est un des nouveaux enjeux de la santé mondiale de demain : le réseau AFROSCREEN, lancé il y a un an, répond aux défis de l’équité scientifique et sanitaire, autour desquels le conseil scientifique de l’OMS a fait son premier rapport le 12 juillet dernier.
Créé en 2021, le Conseil scientifique de l’OMS conseille le directeur général sur le programme scientifique de l’OMS. Dans son premier rapport, publié en juillet 2022, le Conseil souligne les avantages importants de la génomique humaine, microbienne, agricole et aquacole pour la santé au niveau individuel et de la population en raison de ses multiples applications, notamment la prévention, le diagnostic, le traitement, la surveillance et la recherche.
Le rapport fait suite à la publication en mars 2022 de la stratégie mondiale de surveillance génomique de l’OMS pour les agents pathogènes à potentiel pandémique et épidémique, 2022-2032, qui indiquait que la mise en place d’un réseau de surveillance et de séquençage est un outil de santé publique essentiel pour détecter et contenir les agents pathogènes à potentiel épidémique.
Le rapport formule 15 recommandations autour de quatre thèmes (plaidoyer, mise en œuvre, collaboration et questions éthiques, juridiques et sociales associées) « pour accélérer la mise en place et l’utilisation durable des technologies génomiques ». En effet, le Conseil déclare qu’il n’est pas éthiquement justifiable pour les pays à faible revenu d’avoir accès aux nouvelles technologies, y compris la génomique, longtemps après les pays à revenu élevé, puisque, comme l’a déclaré la scientifique en chef de l’OMS, Dr Soumya Swaminathan : « Les technologies génomiques sont à l’origine de certaines des recherches les plus révolutionnaires d’aujourd’hui. Pourtant, les avantages de ces outils ne seront pleinement réalisés que s’ils sont déployés dans le monde entier. Ce n’est que par l’équité que la science peut atteindre son plein impact potentiel et améliorer la santé de tous, partout ».
Dans son objectif de créer ou de renforcer les capacités de séquençage et les systèmes de surveillance génomiques dans les 13 pays partenaires, le projet AFROSCREEN contribue à l’effort demandé par l’OMS « pour apporter les bénéfices de la génomique à tous de manière efficace, éthique et équitable ».
Pour en savoir plus, retrouvez :
- Le rapport complet du Conseil scientifique : https://www.who.int/publications/i/item/9789240052857
- La stratégie de l’OMS pour la surveillance génomique des agents pathogènes 2022-2032 : https://www.who.int/publications/i/item/9789240046979
Créé en 2021, le Conseil scientifique de l’OMS conseille le directeur général sur le programme scientifique de l’OMS. Dans son premier rapport, publié en juillet 2022, le Conseil souligne les avantages importants de la génomique humaine, microbienne, agricole et aquacole pour la santé au niveau individuel et de la population en raison de ses multiples applications, notamment la prévention, le diagnostic, le traitement, la surveillance et la recherche.
Le rapport fait suite à la publication en mars 2022 de la stratégie mondiale de surveillance génomique de l’OMS pour les agents pathogènes à potentiel pandémique et épidémique, 2022-2032, qui indiquait que la mise en place d’un réseau de surveillance et de séquençage est un outil de santé publique essentiel pour détecter et contenir les agents pathogènes à potentiel épidémique.
Le rapport formule 15 recommandations autour de quatre thèmes (plaidoyer, mise en œuvre, collaboration et questions éthiques, juridiques et sociales associées) « pour accélérer la mise en place et l’utilisation durable des technologies génomiques ». En effet, le Conseil déclare qu’il n’est pas éthiquement justifiable pour les pays à faible revenu d’avoir accès aux nouvelles technologies, y compris la génomique, longtemps après les pays à revenu élevé, puisque, comme l’a déclaré la scientifique en chef de l’OMS, Dr Soumya Swaminathan : « Les technologies génomiques sont à l’origine de certaines des recherches les plus révolutionnaires d’aujourd’hui. Pourtant, les avantages de ces outils ne seront pleinement réalisés que s’ils sont déployés dans le monde entier. Ce n’est que par l’équité que la science peut atteindre son plein impact potentiel et améliorer la santé de tous, partout ».
Dans son objectif de créer ou de renforcer les capacités de séquençage et les systèmes de surveillance génomiques dans les 13 pays partenaires, le projet AFROSCREEN contribue à l’effort demandé par l’OMS « pour apporter les bénéfices de la génomique à tous de manière efficace, éthique et équitable ».
Pour en savoir plus, retrouvez :
- Le rapport complet du Conseil scientifique : https://www.who.int/publications/i/item/9789240052857
- La stratégie de l’OMS pour la surveillance génomique des agents pathogènes 2022-2032 : https://www.who.int/publications/i/item/9789240046979