Recrudescence de Mpox, Clade I en République Démocratique du Congo – 2023

Recrudescence de Mpox, Clade I en République Démocratique du Congo – 2023

Depuis janvier 2023, la République Démocratique du Congo (RDC) connaît une résurgence du nombre d’infections par le Monkeypox virus (MPXV) par rapport aux années précédentes. Cette hausse s’accompagne d’un élargissement préoccupant de la zone de circulation du virus qui touche dorénavant de nouvelles provinces au-delà des zones géographiques rurales, pour atteindre des espaces urbains ou péri-urbains qui ne constituaient pas le terrain habituel des foyers épidémiques ou des clusters de Mpox. À ce jour, 12 569 cas suspects et 581 décès (CFR1: 4.6%) ont été signalés dans 23 des 26 provinces et les autorités sanitaires estiment que le virus circule probablement déjà sur tout le territoire congolais. L’incidence des cas en 2023 est désormais la plus élevée jamais enregistrée à ce jour en RDC. Cette recrudescence ne semble pas liée à l’épidémie mondiale de Mpox causée par des virus de clade II déclarée en mai 2022, puisque seules les souches MPXV appartenant au clade I circulent actuellement au sein du pays. Depuis quelques mois, les autorités sanitaires et les équipes de terrain se mobilisent pour comprendre les raisons de cette flambée de nouvelles infections à MPXV.

En avril 2023, l’Institut national de recherche biomédicale (INRB) établi à Kinshasa a mis en évidence que cinq personnes – dont quatre hommes et une femme – ont été infectées par des souches MPXV de clade I suite à des relations sexuelles avec un résident belge présentant des lésions génitales et anales atypiques. Cette étude, publiée le 28 novembre, marque la première documentation de transmission sexuelle de MPXV appartenant au premier clade phylogénétique. Cette étude a bénéficié de l’apport du projet AFROSCREEN, et du projet One Health PANAFPOX, soutenu par l’Inserm- ANRS | MIE et conduit par INRB et TransVIHMI IRD-INSERM-Univerisité de Montpellier.

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Depuis janvier 2023, la République Démocratique du Congo (RDC) connaît une résurgence du nombre d’infections par le Monkeypox virus (MPXV) par rapport aux années précédentes. Cette hausse s’accompagne d’un élargissement préoccupant de la zone de circulation du virus qui touche dorénavant de nouvelles provinces au-delà des zones géographiques rurales, pour atteindre des espaces urbains ou péri-urbains qui ne constituaient pas le terrain habituel des foyers épidémiques ou des clusters de Mpox. À ce jour, 12 569 cas suspects et 581 décès (CFR1: 4.6%) ont été signalés dans 23 des 26 provinces et les autorités sanitaires estiment que le virus circule probablement déjà sur tout le territoire congolais. L’incidence des cas en 2023 est désormais la plus élevée jamais enregistrée à ce jour en RDC. Cette recrudescence ne semble pas liée à l’épidémie mondiale de Mpox causée par des virus de clade II déclarée en mai 2022, puisque seules les souches MPXV appartenant au clade I circulent actuellement au sein du pays. Depuis quelques mois, les autorités sanitaires et les équipes de terrain se mobilisent pour comprendre les raisons de cette flambée de nouvelles infections à MPXV.

En avril 2023, l’Institut national de recherche biomédicale (INRB) établi à Kinshasa a mis en évidence que cinq personnes – dont quatre hommes et une femme – ont été infectées par des souches MPXV de clade I suite à des relations sexuelles avec un résident belge présentant des lésions génitales et anales atypiques. Cette étude, publiée le 28 novembre, marque la première documentation de transmission sexuelle de MPXV appartenant au premier clade phylogénétique. Cette étude a bénéficié de l’apport du projet AFROSCREEN, et du projet One Health PANAFPOX, soutenu par l’Inserm- ANRS | MIE et conduit par INRB et TransVIHMI IRD-INSERM-Univerisité de Montpellier.

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